La veille de mon départ de la famille, a Quevedo ( au centre Nord du pays), je téléphone a Anita. J'avais rencontré cette femme dans le bus un mois auparavant en partant de la ferme pour aller en amazonie. Elle s'était montré tres généreuse et aimable avec moi, partageant tout ce qu'elle avait a porté de main.
Nous avions beaucoup échangé et elle m'avait dit qu'elle tenait une petite ferme prés de Loja, et qu'elle y élevait entre autre des cochons d'inde. Je lui avais dit pour plaisanter que je n'en avais jamais mangé et qu'il fallait que je passe chez elle pour y gouter. Elle me prit au mot en me disant que si je revenais sur Loja, je n'avais qu'a lui téléphoner. Chose dite, chose faite, et aprés un voyage de nuit épuisant de 8h a coté d'une femme et de son bébé visiblement dérangé par la chaleur étouffante, Anita m'attendait a la gare routiére a 6h du matin Elle m'emmene alors chez elle, et je déjeune avec son fils et son mari. Cette famille vit modestement. Ils dorment normalement a 3 dans cette piece ( avec moi cela faisait 4) et ont une petite cuisine en plus. Les toilettes et la douche sont a l'exterieur et en commun avec les autres personnes qui vivent dans le coin.
Dans l'apres midi, La fille d'Anita qui vit a deux portes, vient avec ses deux petites filles.
3 génération mais pas de doute une seule famille: toutes aussi gentilles les une que les autres
Le lendemain je pars avec le fils et une des petites filles d'Anita a 30 minutes de Loja pour visiter la ferme de la famille. Le bus nous arrete dans un endroit désert et Fred m'indique du doigt la ferme planté dans le creux de la valée.
Dans cet endroit superbe et éloigné de tout,
acompagné d'oies blanches, nous allons donner a manger aux porcs et aux poules.
Sans oublier les fameux cochons d'inde, a qui je dois ma présence sur ces terres. Sont tout mignon hein? N'en ai toujours pas mangé et m'en porte tres bien!
Nous rentrons mangé le repas du soir avec Anita et son mari. Pour les remercier de leur chaleureux acceuil je leur offre quelques cadeaux, et ils ne peuvent s'empecher de m'en offrir en échange. Anita m'offre notamment une énorme couverture qui prend toute la place restant dans mon sac. Elle insiste pour que je la garde, parce que dans les montagnes péruviennes il fait froid. Décidemment je ne peux pas dire le contraire, j'aurai rencontré des gens en Equateur qui ont le coeur sur la main!
Dans la famille d'Anita je suis a une 1H30 de la ferme NEVERLAND, ou j'ai fait mes premiers pas de voyage et ou j'ai rencontré Daniel. Je ne peux pas, ne pas y aller.
Je revois Gloria et son mari dans la boutique de Tumianuma, passe le pont orange, croise l'ane sur le chemin, marche 30 minutes et arrive devant la grille de NEVERLAND. Quelques metres plus loin, Daniel est de dos une pelle sur l'épaule et se dirige vers l'espace de vie commun pour le déjeuner. Je lui court aprés, chouettes moments de retrouvaille! On profite du peu de temps que l'on a ensemble parce qu'il part le lendemain avec sa femme feter le nouvel an dans sa famille.
Finallement, je décide de rester 4 jours a la ferme pour feter le nouvel an et profiter a nouveau de l'environnement de NeverLand. D'autant que Coco et Hannah, que j'avais rencontré ici sont elles aussi de retour.
On s'offre tous ensemble une excursion le long du rio deux jours avant le nouvel an. Les bords de celui-ci n'ont pas changés, toujours aussi beaux et sauvages.
La belle hannah sur son roché.
La premiere fois que je l'ai vu j'ai tout de suite pensé a Wendy dans Peter Pan. Troublant, n'est ce pas?
Quand le ciel joue de ses savoirs faire en matiere de mimétisme
Baignage dans l'eau clair et moments créatifs pour d'autres
J'ai passé le nouvel an a la ferme avec ce petit groupe bien sympatoch, mais ce n'était pas pour autant terrible. Faute de la fatigue général et de la barriere de la langue ( tout le monde y parle anglais) j'ai rejoins mon duvet un peu triste a 11h.
Heureusement que tous mes potes sont sur mon amis MP3. En cette nuit de fin d'année, vous m'avez tenu chaud les copains.Les 2 derniers jours en Equateur je les ai passé a Vilcabamba, histoire de remettre les compteurs a zéro pour le passage au PÉROU.
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